mercredi 18 mars 2015

Compte rendu non officiel du conseil municipal du 5 février 2015

COMPAREZ le avec celui qui est affiché ! SUR 6 POINTS 5 VOTES A l'UNANIMITE

SEANCE DU 5 FEVRIER 2015

Le 5 février 2015 à 18h30, le Conseil municipal (ci-après CM), légalement convoqué, s'est réuni en Mairie en séance publique sous la présidence de Mme BOYER, Maire d'Angervilliers.

Présents: Mmes et Mrs: BOYER, COTTIN, LE MASLE, DAMARS, MICHEL, LOUBOUTIN, PICHAUD, LAIGNEL, PELTIER, PONTET, DUPONT, DESSEROUER, NOUGARET.

Absents : Mmes et Mrs: BZYL, CHARBONNIER, RAYNAL, BOURDIN.

La séance est ouverte à 18h30.

Mme le Maire propose que M. DOUSSOT soit nommé secrétaire de séance.

M. DESSEROUER demande à Mme le Maire pourquoi les points dont il a demandé l'inscription à l'ordre du jour ne figurent pas, précisément, dans l'ordre du jour. Mme le Maire répond qu'en sa qualité de Maire, elle seule fixe l'ordre du jour. Mme DUPONT, M. DESSEROUER et M. NOUGARET rappellent que, conformément à la loi, les points proposés par l'opposition doivent être inscrits expressément à l'ordre du jour, notamment ceux devant faire l'objet d'un vote. Mme le Maire répond qu'il ne saurait être question d'avoir cette discussion à chaque conseil. Mme DUPONT, M. DESSEROUER et M. NOUGARET déplorent la position de Mme le Maire, qu’ils estiment infondée.

Le conseil passe à l'examen des points inscrits à l'ordre du jour.

1) Approbation du procès-verbal de la séance du 23 décembre 2014

M. DESSEROUER déplore que, de manière malheureusement habituelle, le PV de la séance du 23 décembre 2014 soit très incomplet et que seuls deux corrections proposées par l'opposition aient été - laborieusement - prises en compte. Par ailleurs, le PV comporte une erreur dans le vote d'une délibération (il est indiqué que Mme DUPONT s'est abstenue alors qu'elle avait voté pour).

Mme le Maire reconnaît cette erreur, s’en excuse auprès de Mme DUPONT et assure que ladite erreur sera corrigée. Pour le reste des demandes de correction transmises par courriel par M. DESSEROUER avant la tenue du conseil municipal, Mme le Maire indique qu'elle refuse toute autre modification et qu'il ne saurait être question de discuter longuement des PV à chaque séance. Mme DUPONT, M. DESSEROUER et M. NOUGARET protestent vivement et rappellent que les PV doivent retranscrire la teneur des débats, fussent-ils gênants pour le Maire. M. DESSEROUER s’interroge d’autant plus sur cette volonté affichée de ne pas prendre en considération toutes les demandes de corrections. Mme le Maire répond en précisant que les demandes corrections des élus de l’opposition sont orientées. Elle prend pour seul exemple le fait que furent absent de nos demandes de correction la mention de Mme le Maire de la présence Mme DUPONT lors du dernier mandat en tant qu’adjoint aux finances concernant la prétendue « gestion désastreuse » du litige opposant la Commune à la secrétaire de Mairie depuis 2004.

Mme DUPONT, M. DESSEROUER et M. NOUGARET s’étonnent de cette réponse et rappellent à Mme le Maire qu’elle est libre de corriger ses propres omissions dans ses projets de PV, si elle l’estime utile, mais qu’en aucun cas cela ne lui permet de refuser les légitimes demandes de correction de l’opposition.

Mme le Maire ne répond pas et indique qu’elle est passée au point suivant de l'ordre du jour. Effectivement, Mme le Maire commence à lire le point suivant. Mme DUPONT, M. DESSEROUER et M. NOUGARET s'étonnent de cette attitude, qu'ils estiment pour le moins cavalière.

2) Demande de subvention au titre de la dotation d'équipement des territoires ruraux (DETR) 2015

Mme le Maire explique qu'il s'agit de demander une subvention aux fins de financer l'aménagement d'une salle municipale pour les activités scolaires, périscolaires et associatives. Le montant des travaux est estimé à 57 681 € HT, selon quatre devis que Mme le Maire transmet aux conseillers.

M. DESSEROUER interroge le Maire sur la récurrence des interventions de certains fournisseurs, à l’image de la société en charge de la plomberie qui avait déjà été attributaire du marché portant sur les travaux dans les sanitaires de l’école maternelle en 2014.

Mme le Maire explique que c’est un artisan local qui connait des difficultés économique qu’il convient d’aider.

M. NOUGARET se réjouit de la communication des devis mais déplore qu'elle soit tardive, alors que l'opposition en avait demandé communication depuis plusieurs jours. Mme le Maire répond qu'elle n'est pas tenue de communiquer préalablement ces devis, ce qui suscite l'hilarité des conseillers de l'opposition.

M. DESSEROUER fait observer préalablement au vote que cette demande de subvention est fondée sur le caractère rural de la commune d'Angervilliers, ce qui confirme, lui semble-t-il, que la commune doit bien être considérée comme une commune rurale également par l'Education Nationale. Par conséquent, les seuils de fermeture appliqués lors de la fermeture de la classe de maternelle, qui correspondaient aux communes en zone urbaine, lui semblent erronés.

Mme le Maire et M. DOUSSOT semblent prendre acte de cette remarque mais ne font aucun commentaire.

Mme DUPONT interroge Mme le Maire sur le calendrier prévisionnel des travaux indiqués dans le projet de délibération et notamment sur la durée prévisionnelle fixée à 3 mois pour une utilisation de la salle envisagée pour la rentrée de septembre.

M. COTTIN répond qu’il n’y aura aucun problème concernant la réalisation de ces travaux qui sont programmés pour les vacances scolaires estivales.

M. DESSEROUER rappelle ensuite que les travaux ne peuvent être entamés avant d’avoir reçu la notification de la subvention, sous peine de perdre le droit à ladite subvention. Or, il est à craindre que la notification de cette subvention ne soit pas donnée pour début juin, date annoncée de commencement des travaux.

M. COTTIN répond qu’il est important de ne pas avoir débuté les travaux pour faire la demande de subvention et que c’est effectivement un critère pour l’attribution. En revanche, la date de notification définitive ne pose pas de souci particulier par rapport au démarrage des travaux.

M. NOUGARET demande si les associations et les écoles ont été consultées pour déterminer les installations nécessaires dans cette salle destinée, précisément, aux associations et aux activités scolaires et périscolaires.

Mme le Maire répond par la négative. M. COTTIN précise qu'en l'état, les devis n'ont été établis que pour appuyer la demande de subvention. Ces devis seront donc amenés à évoluer ultérieurement.

M. DESSEROUER ajoute qu’il est dommage que le budget primitif 2015 ne soit pas encore voté dans la mesure où, passer cette délibération en conseil municipal « force » le choix des élus à accepter une dépense sur 2015 qui n’a pas été arbitrée budgétairement. Ceci illustre pour lui parfaitement la nécessité de voter le budget de la commune avant le 31 décembre de chaque année comme la loi le suggère.

Le conseil municipal, après en avoir délibéré, à l'unanimité, approuve le principe d'une demande de subvention au titre de la DETR.

3) Demande de subvention au titre de la réserve parlementaire

Mme le Maire précise qu'il s'agit de solliciter des sénateurs pour qu'ils subventionnent, au titre de leur réserve parlementaire, les travaux d'aménagement de la salle municipale ci-dessus évoquée.

Mme DUPONT et M. DESSEROUER demandent quels sénateurs sont pressentis pour être sollicités.

Mme le Maire répond que les sénateurs ayant précédemment accepté de subventionner la commune seraient de nouveau solliciter, comme M. DASSAULT, par exemple.

M. DESSEROUER souhaite que la demande soit plus large et qu’elle soit faite aux autres sénateurs.

M. NOUGARET demande pourquoi il n'est pas prévu dans le projet de délibération, de solliciter également des députés. Mme le Maire répond qu'il est possible de modifier le projet en ce sens.

Le conseil municipal, après en avoir délibéré, à l'unanimité, autorise Mme le Maire à solliciter les réserves parlementaires.

4) Rétrocession à la commune d'Angervilliers de parcelles concédées par l'Etat à la société COFIROUTE

Mme le Maire montre le plan de géomètre mentionnant les parcelles concernées.

Mme DUPONT propose à M. COTTIN de montrer ce plan d'abord aux conseillers de la majorité. Mme le Maire répond que ceux-ci l'ont déjà vu, ce qui fait sourire Mme DUPONT et M. DESSEROUER.

M. NOUGARET indique qu'il comprend, compte tenu de la taille imposante de ce plan, qu'il n'ait pas été possible de le communiquer préalablement à l'opposition, comme demandé depuis plusieurs jours. Toutefois, il lui semble qu'un signe de bonne volonté aurait consisté à répondre aux élus de l'opposition en les informant par courriel de cette difficulté pratique, afin que ceux-ci puissent venir consulter préalablement ce plan en Mairie.

Mme le Maire semble approuver puis donne la parole à M. COTTIN.

M. COTTIN rappelle le contexte et précise que l'Etat va rétrocéder aux communes des parcelles qui avaient été acquises par l'Etat lors de la construction de l'A10. Certaines parcelles n'étant finalement pas incluses dans l'emprise de cette autoroute, il y a donc lieu de les restituer gratuitement aux communes concernées. Ces parcelles se situent à hauteur de la route de Bonnelles et du CR 31.

M. DESSEROUER s'interroge sur la nature des parcelles à rétrocéder et sur le coût de leur entretien. M. COTTIN répond qu'il s'agit de parcelles boisées qui n'appellent que très peu d'entretien.

Le conseil municipal, après en avoir délibéré, à l'unanimité, approuve la rétrocession à titre gratuit des parcelles concernées.

5) Création d'un service mutualisé d'instruction des autorisations d'occupation des sols

M. COTTIN explique qu'il est proposé de signer une convention entre la commune et la CCPL en vertu de laquelle celle-ci se chargerait d'instruire pour le compte de celle-là les demandes de permis de construire, de permis d'aménager et de permis de démolir relatifs à son territoire, moyennant une facturation de 120 € par dossier.

M. COTTIN rappelle que l'idée de la création d'un service instructeur commun aux 14 communes de la CCPL résulte du retrait de l'Etat, qui se chargeait, jusqu'au 31 décembre 2014, de l'instruction de ces autorisations.

M. DESSEROUER demande à Mme le Maire pourquoi, lors du conseil communautaire (CCPL) du 15 décembre 2014 au cours duquel a été votée la création du service instructeur commun, les deux représentants de la commune d'Angervilliers (dont Mme le Maire) se sont abstenus, alors que le Maire de cette même commune demande aujourd'hui à son conseil municipal de voter en faveur de ce service instructeur. Cette position lui paraît peu cohérente.

Mme le Maire répond que son abstention et celle de M. RAYNAL étaient motivées par le coût jugé très important de la rémunération du fonctionnaire territorial qui a été recruté pour diriger ce service instructeur, même si Mme le Maire précise que la grande compétence de ce fonctionnaire est incontestable.

M. DESSEROUER demande si toutes les communes de la CCPL vont adhérer au service instructeur. Mme le Maire répond qu'à l'exception des communes de Pécqueuse et de Briis-sous-Forges, les autres communes de la CCPL vont effectivement adhérer au service.

M. NOUGARET demande qui est désormais en charge de l'instruction des déclarations préalables et des certificats d'urbanisme. Mme le Maire répond que cette tâche incombera maintenant à la commune, puisque l'Etat s'est désengagé et qu'au niveau de la CCPL, il a été décidé, pour l'instant, de ne confier au service instructeur commun que les permis de construire, les permis d'aménager et les permis de démolir.

M. NOUGARET s'interroge sur la capacité de la commune de gérer ces nouvelles missions fort délicates. Mme le Maire répond qu'ainsi se trouvent justifiées les indemnités du Maire et de ses adjoints.

M. NOUGARET demande qui est désormais en charge de l'établissement des PV d'infraction au PLU. M. COTTIN répond que cette tâche incombera également à la commune, pour les mêmes raisons.

M. NOUGARET demande combien de PV d'infraction ont été dressés lors du précédent mandat. Après un silence, M. COTTIN indique que deux ou trois PV ont été dressés lors de ce précédent mandat.

M. NOUGARET interroge Mme le Maire sur sa volonté de faire appliquer le PLU. En effet, il serait paradoxal que ce PLU, dont l'élaboration a été particulièrement laborieuse, tant par sa longueur que par son coût, ne soit pas appliqué. Or, certains éléments (situation lors du mandat précédent où seuls 2 à 3 PV d'infraction ont été dressés, arrêt de l'assistance de l'Etat en matière de PV d'infraction, refus de confier cette mission au service instructeur de la CCPL) donnent à penser que ce PLU ne sera pas appliqué avec beaucoup de conviction.

M. DOUSSOT et Mme le Maire, répondent qu’il n’est pas nécessaire de faire aux élus de la majorité des procès d’intention. Ils rassurent donc M. NOUGARET quant à son inquiétude sur ce point.

M. NOUGARET les en remercie mais précise qu’il ne s’agit nullement de procès d’intention, mais d’un constat que jusqu’à présent la police de l’urbanisme qui incombe au Maire n’a que très peu été mise en œuvre.

Le conseil municipal, après en avoir délibéré, à l'unanimité, approuve la création d'un service instructeur mutualisé.

6) Annulation de la délibération désignant les membres de la commission d'appel d'offres (CAO)

Mme le Maire rappelle que le Préfet avait exercé un recours contre la délibération créant la première CAO, au motif que le Maire ne pouvait pas être membre suppléant de la CAO mais devait être présidente de droit.

Mme DUPONT et M. DESSEROUER rappellent que le recours du Préfet était fondé sur deux arguments: non seulement, effectivement, l'absence du Maire en tant que membre de droit mais également l'absence de représentation de l'opposition au sein de la CAO puisque qu'aucun élu de l'opposition n'était membre titulaire. Ils demandent donc expressément un amendement de la délibération afin que les deux motifs soient inscrits dans les considérants.

Mme le Maire semble contester cette opinion.

Mme DUPONT et M. DESSEROUER invitent alors Mme le Maire à donner lecture du courrier du Préfet par lequel celui-ci l'informait de son intention de ne pas poursuivre son recours jusque devant le Conseil d'Etat, tout en l'invitant néanmoins à revoir la composition de la CAO.

Mme le Maire refuse et propose de passer au vote, mais accepte néanmoins les propositions de modifications demandées.

M. NOUGARET précise que le conseil ne peut pas annuler la délibération mais peut la retirer ou la rapporter.

Le conseil municipal, après en avoir délibéré, à l'unanimité, retire la délibération du 3 avril 2014 portant création de la CAO.

7) Désignation des membres de la CAO

Mme le Maire propose de passer au vote à bulletin secret. Elle précise par ailleurs que les listes incomplètes sont acceptées. Elle distribue des bulletins déjà complétés pour les 16 élus de la majorité avec leur propre liste puis des feuilles blanches pour les élus de la minorité.

A l'issue du vote, Mme le Maire et M. COTTIN estiment qu'il faut appliquer la proportionnelle au plus fort reste. Il en résulte que, selon eux, seuls des membres de la majorité sont élus à la CAO et aucun membre de l'opposition.

Mme DUPONT, M. DESSEROUER et M. NOUGARET protestent vigoureusement contre cette nouvelle élection qui aboutit de nouveau à écarter les élus de l'opposition de la CAO. Ils rappellent que le Préfet avait été très clair sur ce point: l'absence d'élus de l'opposition dans la CAO est illégale.

Mme le Maire répond qu'elle s'est bornée à suivre les recommandations de la Préfecture, qu'elle avait interrogée sur la façon dont devait être organisé le vote. M. COTTIN explique que, du fait que l'opposition ne compte que 3 élus sur 19, le résultat du vote est mathématiquement incontestable.

Mme DUPONT et M. DESSEROUER font part de leur scepticisme et renouvellent leurs vives protestations. M. DESSEROUER indique que cette situation ne se serait pas produite si Mme le Maire avait refait voter sur la CAO avant la perte du quatrième siège de l'opposition, suite à l'arrêt du Conseil d'Etat du 10 décembre 2014. Il se demande dans quelle mesure Mme le Maire n'a pas espéré la perte du quatrième siège de l'opposition, afin de pouvoir écarter celle-ci, réduite à 3 élus, de la CAO grâce à la proportionnelle au plus fort reste.

Mme le Maire répond que la préfecture est confrontée à plusieurs cas similaires et que, malgré tout, la préfecture lui a conseillé de procéder à un vote à la proportionnelle au plus fort reste. Mme le Maire ajoute que si les élus de l'opposition contestent le vote, il leur appartient de saisir le tribunal administratif.

Mme DUPONT, M. DESSEROUER et M. NOUGARET s'esclaffent et s'étonnent de ces propos qui leur semblent mal refléter l'esprit d'ouverture dont se prévalent Mme le Maire et l’ensemble des élus de la majorité. Ils suggèrent à Mme le Maire de constituer une CAO sans passer de nouveau devant le tribunal administratif. Enfin, ils redemandent à Mme le Maire de respecter son engagement d’être le Maire de tous les habitants et ainsi de constituer une CAO comprenant 1 membre titulaire et 1 membre suppléant de l’opposition.

Mme le Maire refuse et propose de passer aux questions diverses.

Questions diverses


Mme le Maire rappelle qu'elle est maîtresse de l'ordre du jour et estime que certains points proposés par l'opposition n'ont pas à être traités, même en questions diverses.

Mme DUPONT, M. DESSEROUER et M. NOUGARET protestent de nouveau et considère que les points qu'ils ont soulevés doivent être débattus en conseil municipal. Ils demandent à Mme le Maire si ces questions sont à ce point gênantes qu'il devrait être interdit de les poser en conseil municipal.

Mme le Maire maintient son avis et précise qu'elle n'abordera en questions diverses que deux points:

-          les copies couleur à la CCPL pour les associations du village;

-          l'aménagement du Parc du Château.

S'agissant des copies couleur, Mme le Maire annonce que la Commission Jeunesse Sport et Culture poursuit sa réflexion. S'agissant du parc du château, Mme le Maire indique qu'il n'y a rien de nouveau et que les pourparlers avec le propriétaire se poursuivent. Pour les autres points soulevés par l'opposition, Mme le Maire maintient qu'ils n'ont pas à être abordés.

M. DESSEROUER proteste et cite plusieurs points qui, à son sens, relèvent au minimum d'une discussion en questions diverses. Il donne l'exemple de la fermeture de la classe de maternelle et du bulletin municipal.

A 20h00, Mme le Maire, qui est déjà debout, clôt la séance.